Quand on parle de « l’underground » et des tendances

Quand on parle de « l’underground » et des tendances, on fait référence à ces gens qui sont sous le radar des grands médias de masse et qui pourtant font bouger une certaine population en s’accordant bien avec la « vibe », le « buzz » et en expérimentant pour atteindre cet état tant désiré de « valeur sûre ». Voici un exemple réussi, un band de musique qui maîtrise à la perfection l’imaginaire underground relié au rock n’ roll:

The Bloody Beetroots – Rocksteady (Official Video)

Les auteurs du livre Révolte consommée : Le mythe de la contre-culture en ont fait mention: la contre-culture (l’underground) est souvent repris par les capitalistes. Cette reprise influence alors la masse qui se réfère ensuite à des figures iconiques et à de symboles pour s’identifier de nouveau à cette contre-culture, de manière nouvelle, pour faire changement. Ils relancent donc le besoin pour une nouvelle contre-culture, plus authentique, plus vraie. La boucle est ainsi bouclée: les influenceurs influencent encore et les gens à la mode cherchent un retour au sources pour se distinguer de la masse. Les « vrais de vrais » restent dans l’ombre, dans l’undeground. Les gens plastiques superficiels acceptent d’être perçus comme tel. Bref, il y a un effet cyclique permanent: la mode.

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