Il existe une interaction entre le designer et le consommateur, une interinfluence. Pour remettre en contexte, je vous suggère de lire Révolte consommée : Le mythe de la contre-culture et Tendancologie, deux livres sur le lien entre les tendances et la manière de faire un design. C’est plutôt le marché underground, c’est-à-dire les gens qui sont très influenceurs (exemple: Miami, Sidney Australie, Singapour) qui sont à la base des grands mouvements de tendances. Ces tendances influencent les entreprises. Les marketeurs font alors des commandes aux designers, par exemple: un objet plus écolo, plus urbain, etc. D’autres entreprises misent essentiellement sur l’apport créatif du designer et ils font des tests de marché ensuite pour valider. Cela est très coûteux et peux demander des années d’essai et erreur. La meilleure méthode à mon avis est plutôt de faire le design en temps réel avec les inputs (opinions) des vendeurs sur le terrain. Cela évite de casser le rythme de la marque, mais ça peut rendre le tout monotone et peu créatif. C’est pourquoi il est pertinent de se doter de techniques pour remettre en question le travail créatif à l’interne.
