Je le constate moi-même : de nombreux vendeurs à pression utilisent encore des tactiques d’intimidation auprès de la clientèle comme technique de vente lors du lancement de nouveaux produits. Dans un épisode de La Facture de la chaîne Radio-Canada intitulé Vente sous pression, on présente deux consommateurs qui ont succombé à ce qu’ils considèrent comme une vente à pression :
Plusieurs dizaines de clients au Québec se sont plaints à l’Office de la protection du consommateur d’être l’objet de vente sous pression. Ils ont tous été invités par téléphone à se rendre chez ENTREPRISE, une entreprise de vente de mobilier de « type européen » qui a ouvert plusieurs magasins depuis septembre 2010. La pression des vendeurs était si forte que les clients ont eu le sentiment qu’ils ne pouvaient sortir du magasin, à moins de signer un contrat de vente.
C’est antimarketing, non éthique, contre-productif.
Dans sa conférence intitulée le Moi Inc., Sylvain Boudreau fait l’éloge du savoir vivre avec les clients. Il invite les employés à « entrer en scène » lorsqu’ils sont en poste devant les clients. J’étends son message pour l’adresser précisément aux vendeurs lors du lancement de nouveaux produits. Comme les nouveaux produits sont inconnus du public, ils créent un sentiment d’incertitude chez la majorité des consommateurs. Les vendeurs jouent alors le rôle d’intermédiaire pour faciliter l’adoption du mode de vie et de l’esprit de la marque par l’acheteur.
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