Faire de l’argent, c’est louable. Il n’y a rien de mal là-dedans, surtout lorsqu’on constate la corrélation entre le salaire annuel et l’état de santé par exemple. Je pense que le capitalisme est issu d’un désir socialement responsable à l’origine, mais que ce désir à été perverti en cours de route pour devenir le capitalisme sauvage. (C’est d’ailleurs le sujet de mon roman Le Meilleur des Deux Mondes, qui vise à sensibiliser les lecteurs sur la question de la pauvreté et des inégalités sociales.) Et lorsqu’on veut réduire les coûts, on pense souvent à la fabrication en Chine, qui peut se révéler problématique sans une connaissance des normes internationales. Ce désir capitaliste peut être embêtant face aux valeurs des consommateurs de notre époque. Je crois que les consommateurs sont conscients de l’importance de bien traiter les employés des usines et de prendre compte de l’environnement dans les décisions, orientations et stratégies de l’entreprise. La responsabilité d’entreprise face à ces employés profite à tout le monde. À ce sujet, l’usine Ford qui est issue d’une démarche Craddle-to-Craddle, démontre à quel point les dirigeants ont un impact sur la qualité du milieu de travail. Aussi, j’invite les capitalistes à s’intéresser aux méthodes socialement responsables de développer leur entreprise ainsi qu’aux idées innovatrices en matière de gestion. À cet effet, je vous invite à lire Images de l’organisation de Gareth Morgan.