Jouets violents, quoi faire à Noël pour la sélection des cadeaux

Je vous suggère de lire un document d’InstitutPsy.comChoisir un cadeau non violent : c’est aussi l’affaire des parents, qui fait la description des raisons pour lesquelles il est préférable de ne pas acheter un cadeau violent à son enfant:

Nous savons tous que :
• les enfants apprennent par imitation ;
• qu’ils sont constamment sollicités par
la publicité qui leur montre une multitude
de jouets souvent plus violents les uns
que les autres. Les fabricants de jouets
de guerre l’ont compris depuis
longtemps … ;
• la tradition d’offrir une surprise s’est peu
à peu modifiée au fil des ans ;
• les enfants sont interrogés sur ce qu’ils
demanderont au père Noël ou à leurs
parents ;
• l’abondance de cadeaux ne rend pas
nécessairement un enfant plus heureux
à Noël ;
• les parents doivent décider si
le jouet réclamé est un bon achat
pour l’enfant.

 

Être à l’écoute de son enfant
et résister à la publicité
Les magasins regorgent de jouets en tous
genres, faits pour amuser, pour éveiller,
pour imiter… Chaque année, les jouets sont
plus variés, plus beaux et plus chers.
Plusieurs sont aussi des dérivés d’émissions
de télévision ou de films à haute teneur
en violence. Devant autant d’abondance, le
parent se sent vite perdu comme dans
une jungle.
Où trouver des points de repère ? Parmi
les jouets offerts, se glissent le meilleur et le
pire. Comment les distinguer ? Vigilance,
patience et réflexion sont indispensables
pour faire un bon choix.
Même si l’enfant réclame le nouveau jeu à
la mode que la publicité lui suggère, le
parent ne doit pas se sentir obligé de
l’acheter s’il va à l’encontre de ses valeurs.
Un enfant peut développer plus d’un intérêt
à la fois. Les parents pourraient découvrir,
par exemple, que leur enfant s’intéresse à la
nature et décider d’offrir des accessoires
pour l’aider à commencer une collection
d’insectes.

La violence physique fait déjà partie du
quotidien de nos enfants. À preuve, selon
une équipe de chercheurs de l’Université
Laval, en 2000, l’ensemble des réseaux
généralistes au Canada (SRC, TVA, TQS,
CBC, CTV, GLOBAL) diffusaient :
• en moyenne, 31,5 actes de violence
par heure ;
• 62,1 % des actes de violence dans des
émissions avant 20 heures, et 74 % dans
des émissions avant 21 heures ;
• 58,8 % des actes de violence physique
et 26,8 % des actes de violence
psychologique dans les films.

 

Pour faciliter votre sélection des jouets lisez: Choix des consommateurs et analyse de produit. Je vous suggère aussi de lire ces billets sur la catégorie  jouet de ce blogue:

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