Une infographie que j’aime: « Où vont vos impôts? »

L’infographie de Serge Laplante (recherche) et Benoît Dussault (conception)  « Où vont nos impôts? » du Journal de Montréal est toujours aussi réussie et pertinente pour l’élection 2012. C’est peut-être l’image la plus convaincante de l’idée qu’il faille réduire l’ampleur tentaculaire de l’état québécois. On y voit le maillage complexe des institutions et des ministères…

Pour en savoir plus, vous pouvez télécharger le PDF de l’afficheregarder l’entrevue avec Benoît Dussaultécouter un reportage à ce sujet et découvrir une analyse de Jean Lapierre à TVA.

Voici, publié pour la première fois, un tableau d’ensemble des dépenses du gouvernement du Québec pour une année.

L’affiche qui vous est présentée ici a été élaborée à partir des données du Budget des dépenses 2011-2012, déposé le 17 mars 2011.Le Budget des dépenses est préparé par le Conseil du Trésor. Il présente les crédits totaux (l’ensemble des budgets de dépenses et d’investissements) dont disposent les ministères et organismes pour réaliser leurs activités pour l’exercice financier à venir. Il est déposé en même temps que le Discours sur le budget du ministre des Finances qui, lui, porte essentiellement sur les revenus de l’État et les mesures fiscales.

On voit donc ici l’argent que pouvait dépenser chaque ministère, chaque programme, et pratiquement chaque organisme en 2011-2012 : des dépenses budgétaires de 69 303 000,0 $, des investissements de 4 070 454,9 $, pour un total de 73 236 619,7 $. L’idée d’illustrer notre Budget de cette façon vient d’un projet similaire fait aux États-Unis.

Le prochain Budget des dépenses, qui sera déposé le 20 mars, nous dira les sommes réellement dépensées par chacun au cours de la dernière année.

Mais d’ici là, ce tableau nous donne une vue d’ensemble du budget de l’État dans toute sa merveilleuse complexité, en plus d’illustrer l’importance relative des différentes dépenses budgétaires.

Un coup d’œil permet de saisir le budget de l’Assemblée nationale, des 20 ministères et de la plupart des quelque 68 organismes budgétaires, qui vont de la Financière agricole au Musée d’art contemporain, en passant la Société des traversiers.

Il permet par exemple d’apprécier le poids relatif du salaire des employés de l’État (34,6 G$) et des dépenses de fonctionnement (9,2 G$). Enfin, des graphiques illustrent l’évolution de la dette (173 G$ en 2011), du service de la dette (7,8 G$), du déficit budgétaire (3,8 G$ cette année).

Bonne lecture

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