La Beauté, ce que je sais à ce sujet

Préambule

Voici un texte sur la beauté, basé sur plusieurs années de recherche et qui résume ce qui me semble fondamental à ce sujet.

SUR LA BEAUTÉ

Le mot « beauté » ne doit pas être confondu avec les mots suivants : « sexy », « attirant », « esthétisant », « proportionnel », « équilibré » et « perfection/parfait ». Je définis la beauté comme « l’harmonie et l’équilibre dans les proportions mathématiques, synonyme de l’énigme et contraint par la loi des opposés et complémentaires ». En effet, cet équilibre harmonieux des proportions est dicté selon trois niveaux de contraintes : 1) contraintes des lois mathématiques, 2) le principe de fondation des énigmes et 3) la loi des opposés et complémentaires. Ces trois niveaux sont hiérarchiques, c’est-à-dire que la loi des opposés et complémentaires et supérieure à la loi de formation des énigmes qui est elle-même supérieure aux lois mathématiques.

Les lois mathématiques sont nombreuses et complexes et comme je ne suis pas mathématicien, je vais m’abstenir de les commenter. Le nombre d’or phi, noté φ (approx. 1,61803) de Fibonacci est sans doute la preuve universelle la plus convaincante de lois mathématiques dictant la beauté, notamment par le Masque de Macquardt[1] qui est un modèle géométrique de la beauté du visage humain réalisé par un chirurgien plastique, loi qui s’applique aussi aux proportions du corps humains et de son environnement idéal selon Le Corbusier. Puis, il y a le triangle de Pythagore basé selon la proportion du triangle rectangle (hauteur 3, longueur 4, hypoténuse 5) et par extension la philosophie des Mystères qui traite du lien dynamique entre l’Enfant (3), la Femme (4) et l’Homme (5). On compte aussi le nombre de Pi, noté π (approx. 3,14159), dont l’explication semble être inscrite sur des monuments historiques comme les Pyramides d’Égypte (Giza), Kukulkan, Nazca, El Kula, Bent, Stone Henge (pour en savoir plus, voir The Code[2] de Carl Munck, qui a découvert un code mathématique liant ces monuments comme des indicateurs de positionnement géographique sur le globe terrestre). Des lois mathématiques dont je n’ai pas fait mention ici semblent être exprimées dans les travaux de nombreux artistes dont Mondrian, l’équipe originale du Bauhaus en particulier Kandinsky, Leonardo Da Vinci, Michelangelo (David), Phidias (Parthenon), Mozart, et plus récemment chez des compositeurs qui utilisent l’informatique comme Iannis Xenakis. Le livre L’Ancien Secret de la Fleur de vie de Drunvalo Melchizédek[3] fait la démonstration d’une structure mathématique universelle basée sur l’agencement de six sphères entourant une sphère au centre; et sur le cercle inscrit dans le carré puis reproduit à l’infinit pour donner l’illusion de la perspective. Puis, il y a dans le domaine de l’ésotérisme tout ce qui attrait à la numérologie, qui est somme toute un code mathématique en soi et dont on peut tirer des œuvres basées sur l’addition/multiplication de nombres, par exemple la série : « 3, 9, 81 ». Enfin, le torus a été étudié comme étant une forme universelle de base (voir Marko Rodin[4], Thrive[5] et Meru Speaks On : Geometric Metaphors Of Life[6]).

La formation des énigmes est un domaine d’étude peu enseigné, mais dont on peut identifier des pans dans la philosophie. La formation de l’énigme respecte une structure basée sur le jeu statistique (voir Game Theory de Nash) en ce sens qu’elle provient de la difficulté statistique à être résolue. Elle provient aussi de la notion que le risque est qualitatif et non pas quantitatif. Un interdit (qui est un risque qualitatif) teinte la découverte de l’énigme dans l’histoire chrétienne et c’est celui du Lucifer, c’est pourquoi de nombreuses énigmes font référence à la lumière qui aveugle celui qui ne peut pas la recevoir et du risque de s’aveugler ou de s’illusionner lorsqu’on cherche à résoudre des énigmes. D’autres interdits sont représentés par le diable, le dragon (race des reptiles), démons, dieux protecteurs, etc. L’étymologie, soit la recherche de la racine des mots, est probablement le meilleur outil pour résoudre les énigmes. L’énigme découle donc principalement d’une difficulté de communication basée sur le langage. Ce langage peut être sous plusieurs formes : texte, sons, images (symbole)… Pour former une énigme, un homme doit respecter une structure langagière et cacher la clé de lecture de ce langage. Par exemple, l’énigme peut être que tout ce qui est représenté en deux dimensions doit en fait être interprété comme une forme en trois dimensions : le carré est un cube. Les meilleures illusions sont celles qui offrent au spectateur la clé de l’énigme à l’intérieur d’un réseau complexe d’énigmes ayant un niveau de difficulté moindre à difficile, comme un jeu dont le niveau de difficulté augmente à mesure qu’on y joue. À ce sujet, le film The Prestige[7] de Christopher Nolan démonte les tours joués par des prestidigitateurs. On y reprend l’idée que la meilleure des illusions est celle qui est visible de tous.

La loi des opposés et complémentaires pourrait être représentée par plusieurs symboles dont le Yin Yang ou l’Arbre de sephirot, qui sont des permutations de cette loi. Je définis la loi des opposés et complémentaires comme « toute chose a un opposé (qui est sont élément inverse proportionnel en tout point) et un complémentaire (qui est sont alliage naturel optimal aux autres éléments pour la survie et le maintien stable de la structure de la matière dans l’espace-temps) ». Les alchimistes semblent appliquer cette loi.

Par définition, les êtres humains ont tendance à trouver beau le bébé humain, car en ne le trouvant pas beau, ils nuisent leur propre beauté et à la survie de l’espèce. Le bébé humain peut être le symbole universel de la beauté. Un beau bébé est simplement un bébé dont le corps est proportionnel et harmonieux, selon les lois mathématiques citées plus haut, et dont il manque une clé de lecture pour interpréter ses comportements (une âme avec son propre langage intime qui semble toujours plus profonde à mesure qu’on s’en approche, dont l’approche impliquerait un risque qualitatif fort et une difficulté quantitative forte) et qui a la génétique pour s’opposer aux forces qui lui sont inversement proportionnelles et s’allier avec les éléments qui assurent sa survie naturellement. Ce bébé sera donc capable de réagir fortement aux stimuli négatifs (sons aigus, aliments pourris) et à s’intéresser naturellement aux stimuli positifs (mélodies douces, lait du sein de la mère), le contraire entraînerait sa mort.

Ressources utiles


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